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Le Dr Quoidneuf se gratte la tête, il a la passion du bricolage.
Il possède de petits appartements qu'il refait le WE avec des copains
- En 2018 il touchera 15.000 € de loyers et 5000 € de charges
- En 2019 il touchera 50.000 € de loyers et 5000 € de charges.
Il envisage de faire réparer la toiture de son petit immeuble, montant 40.000 €, il hésite de le faire en 2018 ou 2019.
Dans ce cas de figure, il crée un déficit foncier de 30.000 €.(45000- 30000 - 5000)
Avec ce déficit foncier 10 700 euros sont imputables sur les autres revenus de 2018 mais si il n'a que des BNC cela ne sert à rien car il y a le CIMR BNC.
A noter : si le Dr Quoidneuf possède des revenus qui ne bénéficient pas du prélèvement à la source (revenus de capitaux mobiliers, plus-values sur cession de titres ou plus-values immobilières) en 2018, c’est "le Jack pot", il peut déduire effectivement les 10700 € de ces revenus.
Le reste du déficit foncier de 19 300 euros est à imputer sur les sur les revenus fonciers des dix années suivantes.
En 2019, son revenu foncier sera de 25 000 euros [(50000 – 5 000 – 20.000(moyenne des travaux 2018/2019 : 40 000/2))], soit après imputation du déficit foncier reportable 2018, il aura un résultat foncier de 5700 euros (25 000 – 19 300).
Les 40 000 euros de travaux sont donc déduits à hauteur de 1,5 fois leur montant (40 000 euros en 2017 et 20 000 euros en 2018).
Ses loyers 2018 sont neutralisés par le CIMR foncier.
Au titre de 2019 il aura un résultat foncier de 25.000 € (50.000 - 5000 - 40.000/2) , car le montant des travaux est diminué de moitié.
Le Dr Quoidneuf n'hésite pas et il fait les travaux en 2018